A l'ombre (qui veut)

Lavande était dans un coin du bar. Elle faisait une dépression et ça la rendait nerveuse avec tous le monde. Elle montait sur ses grands chevaux pour un oui ou pour un non. Et elle passait surtout ses nerfs sur les Serpentards, chaque fois qu' il y en avait un qui venait l'embêter. La jeune fille recommanda de la bierre au beurre. Cela faisait son 9 ou 10 ème verre.

Lavande remarqua la présence de son professeur.
- Cava.
dit-elle d' un ton amer.
Elle lui tourna le dos. Elle était prête à fondre en larme. Ses yeux s' embuèrent, mais la jeune fille fit un effort pour refouler ses larmes.

Lavande sentit sa gorge se nouer. Elle ne savait pas si elle pouvait avoir confiance en son professeur. Elle ouvrit la bouche, puis la referma.
- Je ne sais pas trop... si vous serez la personne idéal pour les confidences !
lui dit-elle sur un ton ferme.
Elle nevoulait pas être désagréable, mais son moral était au plus bas, et elle ne manquait pas une occasion d' envoyer balader nimporte qui.

Les yeux de Lavande s' embuèrent à nouveau. Cette fois-ci, elle ne put les retenir. Ses larmes dégoulinait silencieusement sur son visage. Elle tenait sa tête entre ses mains, pour que son professeur ne la voit pas dans cet état là.
- M-ma f-famille... m-me déteste... je l-les d-dégoûte... pour eux, je ne suis qu' un m-monstre hideux...
dit-elle entre de sanglots

Lavande garda un long silence de pleurs.
- Parce que je ne suis pas vraiment humaine... Je suis une moitié-vampire... et... une...une... vous savez, une de ces femmes qui traînent dans les bazards...
ajouta t-elle en se sentant devenir rouge.

Lavande s' essuya le visage.

- Mais je ne peux pas. C'est comme un enchantement qui s' est abbatu sur mon arrière-grand-mère, et dont j' ai hérité. On ne peut pas me l'enlever et je n' y peux rien changé.

- Du deuxième...
répondit Lavande en regardant la serveuse aller et venir.

- Ouais, mais en attendant, j' ai encore du chemin à faire !
répondit Shana en soupirant.

Lavande haussa les épaules. Elle le savait depuis le début qu' elle ne pouvait rien y faire.
- Non je peux pas ! Quand ça me vient c'est.... comme si il y avait une sorte de démon en moi et qui me pousse à faire... toutes ces choses...